Fort de ses neuf matches sans défaite et en pleine confiance, l'AS St-Rémy reçoit l'AS Cannes demain à la Petite Crau. Arrivé l'été dernier dans les Alpilles, Steven Léger fait le point sur la situation de l'équipe provençale avant ce grand rendez-vous.
Steven, jouer l'AS Cannes, est-ce un tournant?
Non, ce n'est pas un match plus important qu'un autre. Pour nous il ne reste que des finales. Par rapport à notre parcours, on ne se prend plus la tête. On a trois rencontres délicates à aborder avec Cannes, Endoume et Gémenos. On travaille bien aux entraînements pour réussir. Et puis on ne se focalise que sur nous. On joue nos matches, on regarde les résultats le dimanche à 17h. C'est tout.
Après Ardziv, vous avez envoyé un message à toutes les équipes qui jouent quelque chose cette saison...
Oui c'est vrai que c'est un gros signal mais il fallait confirmer derrière. C'est ce qu'on a su faire en s'imposant de belle façon à Salon notamment. En infériorité numérique, on a dominé la partie. Ce n'est pas parce qu'on a gagné à Ardziv qu'on a changé de dimension. Notre force c'est le collectif et depuis le début du championnat c'est la même chose.
"Je suis venu à St-Rémy les yeux fermés"
Est-ce que le fait de jouer le leader va vous obliger à changer votre façon de jouer?
Non, on ne va pas plus défendre car on affronte les Cannois. Il faut qu'on fasse un résultat et ce n'est pas en restant derrière qu'on obtiendra quelque chose.
Vous avez rejoint l'ASSR cette saison après plusieurs années au Pontet. Comment vous sentez-vous ici?
Même si ce n'est que ma première saison, je me sens très bien ici. Je n'ai aucun regret d'avoir quitté l'USP. On est une petite famille, un groupe de collègues. Quand Pierre et Adil m'ont contacté pour venir à St-Rémy, j'y suis allé les yeux fermés. Je savais que j'allais me régaler avec deux très bons coachs.