D3: CAUMONT CRIE A L'INJUSTICE SPORTIVE

Le président de football de Caumont Aboulghazi Ali, est révolté contre la décision reçue ce lundi de rejouer un match de son équipe réserve (D3) déjà disputée face à Eyragues

 

Le 15 mai dernier la formation de Caumont (3e) en déplacement à Eyragues (2e) sort vainqueur de son match face à son homologue des Bouches-du-Rhône sur cette marque de 4 à 2.
L’affaire sportive est réglée comme du papier à musique, Caumont fait un grand pas vers l’accession en D2 et ce à deux matchs de la fin du championnat de D3.
Sur le terrain ses hommes ont répondu aux attentes des dirigeants avec ce succès importantissime pour la suite de la compétition.
Le club Vauclusien est toujours en course pour l’obtention de l’une des deux places qualificatives à l’étage supérieur.

Ce lundi 13 juin l’entité Vauclusienne se voit -par courrier- de la commission de discipline du District Grand Vaucluse de Football de rejouer ladite rencontre. "Pourquoi ? A quel titre ?" S’insurge le président Aboulghazi Ali, avec une décision incomprise par l’ensemble du club alors que sur le terrain son équipe a bel et bien été désignée comme la lauréate face à Eyragues (4-2).


Un imbroglio rocambolesque dans lequel Caumont se sent victime d’une décision aberrante à son égard.
Une colère justifiée par la raison évoquée par le club d’Eyragues qui contexte l’arbitrage de ce match. Avec comme excuse : "Un arbitrage qui n’aurait pas été impartial tout au long de la partie…"
Facile est de comprendre la colère de l’homme fort du club de Caumont qui conteste vivement cette décision.
Et qui arrive presque un mois après l’opposition Eyragues-Caumont (du 15 mai).


Tout naturellement Caumont ressent cette décision comme une injustice et veut le crier haut et fort.
Dès lors que le résultat est entériné par les deux parties, il ne doit pas y avoir de recours possible, à moins de problèmes graves survenus au cours de la rencontre.
Ainsi donc la commission du District Grand Vaucluse de Football ordonne Caumont à rejouer son match ce dimanche 19 juin 2022.


Le championnat étant terminé depuis des semaines, les entraîneurs et joueurs en vacances, il est impossible pour le club du président Aboulghazi Ali de répondre favorablement à cette obligation de jouer.

Monsieur Aboulghazi quel est votre sentiment ?

"Je suis très en colère de cette décision inédite et injuste contre notre équipe qui s'est battue avec des valeurs que j'inculque au quotidien à mon club, ma famille ainsi que dans mon travail...

Ces valeurs sont l'honnêteté, le travail, la persévérance et la justice.

Par conséquent je suis obligé de dénoncer et de me battre pour la justice car "une injustice faite à un seul est une menace faite à tous".

C'est un scandale ! On joue un match que l'on gagne sur le terrain, aucune réserve technique, feuille de match signé avec le résultat entériné (2-4) et ensuite on passe en commission en tant que témoin pour un problème qui concerne le district, le club d'Eyragues et les officiels de la rencontre et à notre grande stupéfaction on nous demande de rejouer le match que nous avons gagné sur le terrain dans un contexte dramatique pour notre football amateur.

Si on laisse faire cette injustice tous les clubs pourront aller au district pour mettre en défaut un arbitre quand le résultat ne leur convient pas: C'est incroyable le nombre de matchs qui vont être à rejouer la saison prochaine, c'est une honte !

Malgré ma colére légitime, j'espère que les instances vont comprendre que l'on ne peut pas accepter ça. Ce n'est que du football certes mais nous sommes dans un pays magnifique avec un état de droit et dans une société française déjà fragilisée par de profonds blocages et grevée de doute, certains ajoutent leur part de cynisme insupportable et de calcul personnel. Nous vivons dans un pays où la liberté prime, où l’arbitraire est banni alors je demande justice et équité sportive."

Nos derniers articles