Éric Borghini, l'actuel président de la Ligue Méditerranée se présente pour un nouveau mandat.
L'actuel président de la ligue méditerranée de football, a donné à GFOOT un entretien exclusif.
Vous êtes en lice pour effectuer un deuxième mandat de président de la Ligue Méditerranée. Comment appréhendez-vous cette échéance ?
J’aborde cette échéance avec sérénité. Je rappelle que les élections s’étaient déroulées le 7 novembre 2020 par un vote à distance en raison de la crise sanitaire, organisé depuis le siège de la Ligue, dans le respect des règles électorales édictées par la FFF et nos statuts de Ligue, par la Commission Régionale de Surveillance des Opérations Electorales et le Comité Régional Olympique et Sportif, sous le contrôle d’un huissier de justice. Suite au recours de notre adversaire (qui n'avait obtenu que 5,38% des suffrages), nous sommes contraints d’effectuer une nouvelle élection, ce qui entraîne des frais importants et une nouvelle mobilisation des clubs et délégués des Districts. On peut le regretter car ils sont très occupés et ont d’autres objectifs en tête... Surtout qu’il n’y aura qu’une seule liste, mon adversaire ayant préféré déclarer forfait et continuer sur le terrain judiciaire.
Nous sommes sereins car notre bilan a été largement approuvé au cours des dernières assemblées générales.
Revenons sur le bilan de votre 1er mandat. De quoi êtes-vous le plus fier ?
D’une manière générale, ce dont je suis le plus fier, c’est la réunification de l’entité méditerranéenne et le travail concerté avec les Districts. À ce propos, nous nous sommes réunis en fin d’année, pour un deuxième séminaire commun, afin d’aborder les grands rendez-vous de 2022 et renforcer la collaboration et la coordination des actions Ligue/Districts.
Je suis également fier du renforcement des liens avec les clubs. Nous avons organisé de nombreux séminaires avec eux en présentiel puis en distanciel pour évoquer notamment la réforme de nos compétitions. Tout s’est fait de manière concertée et je tiens qu’il en soit ainsi pour toutes les décisions importantes impactant directement les clubs.
Enfin, nos actions durant les différentes et difficiles périodes de confinement et d’arrêt des compétitions ont été globalement bien perçues.
Le Covid et ses nombreuses contraintes ont rendu difficile la pratique du football amateur. De quelle façon avez-vous soutenu les clubs dans cette période difficile ?
Il serait trop long ici d’énumérer toutes les actions et dispositifs mis en place à leur égard. De nombreuses aides ont été débloquées dont le Fonds de Solidarité du Football alimenté par la FFF, les Ligues et les Districts, ayant permis à chaque club en ayant fait la demande, de percevoir une aide de 10 euros par licencié. Au total, ce sont 486 clubs méditerranéens qui en ont été bénéficiaires pour un montant de 1.061.340 €.
Par ailleurs, on peut citer les reports de relevé et des dispositions financières qui n’ont pas été facturées. Les engagements dans toutes les Coupes Nationales (Coupe de France, Coupe de France Féminine, Coupe Gambardella, Coupe Nationale Futsal et Coupe Nationale Football Entreprise) ont été pris en charge par la Ligue, avec l’aide, soulignons-le, de l’AS Monaco (grâce à vente aux enchères de maillots collectors du match Monaco/Rennes saison 20/21), opération qui a, au passage, renforcé nos liens avec le club de la Principauté.Un mot de fin ?
Dans le contexte sanitaire très difficile que nous avons connu je remercie tous les bénévoles pour leur patience, leurs efforts et leur dévouement pour que notre football puisse continuer à vivre.