CFA - Nehari : "On a beaucoup à prouver"

Ce n'est pas passé inaperçu. Samedi soir, Le Pontet a réalisé une performance exceptionnelle en battant le leader Rodez sur la pelouse de Fargues (1-0). Avec ce succès, les Pontétiens confirment leur bonne forme actuelle. 2017 pourrait être l'année de la confirmation. Passeur décisif ce week-end, Mohamed Nehari revient sur cette victoire et sur les perspectives pour la deuxième moitié de la saison de l'USP.

Les prémices d'un renouveau avaient déjà été aperçus au cours du mois de décembre malgré la défaite face à Fréjus St-Raphaël ou encore le nul à domicile contre Montpellier. Semaines après semaines, les Pontétiens changent de visage et la dernière victoire contre Rodez vient confirmer cela, comme l'explique le latéral droit de l'USP : "on a enchaîné les bonnes prestations depuis quelques matches. Cela n'avait pas payé jusque-là mais aujourd'hui on fait preuve de caractère et c'est ce qu'il nous manquait". La touche Albert Falette a donc eu des répercussions sur le groupe Jaune et Noir : "on est plus rigoureux sur certaines petites choses et ça se voit sur le terrain". 

Samedi, les trois points pris contre Rodez sont aussi le symbole d'un groupe qui s'élargit au fil des semaines, qui récupère des éléments blessés ou suspendus : "avec un effectif plus étoffé, on peut mettre notre jeu en place. Par exemple, le retour d'Otmane Belhadj nous fait énormément de bien. C'est notre plaque tournante au milieu du terrain". Désormais hors de la zone rouge, Le Pontet peut entrevoir de belles choses dans les mois à venir, avec une colonne vertébrale Assoumani, Belhadj, Nouar ou encore Delpierre qui transpire l'assurance et des individualités comme Nehari, capable de déposer des offrandes aux attaquants. C'est en tout cas ce qu'espère le latéral droit : "on a encore beaucoup à prouver par rapport à notre début de saison mais désormais je pense que les équipes vont nous jouer avec plus d'appréhension. Désormais, on est tournés vers les objectifs du coach et il faudra les respecter en travaillant toujours plus", conclut le Pontétien.